Les bons coups du Musée de Sutton en 2018
François Dompierre, 50 ans de musique
Douzième exposition temporaire en dix ans, organisée avec la collaboration de Claude Laporte, conjointe de François. Quand on lui avait demandé il y a quelques années si on pouvait faire une expo sur sa carrière, il avait répondu : Vous ferez ça quand je serai mort. Puis, il y a deux ans : Ok, vous pouvez la faire, mais sans moi. Le passé ne m'intéresse pas, j'ai encore des projets de composition. Parlez-en à Claude. Et c'est ce que nous avons fait.
Finalement, quand il est entré dans la salle lors du cocktail d'ouverture, il était très heureux de voir comment on avait mis en valeur sa musique, avec des partitions agrandies de sept de ses compositions, de nombreux artéfacts et photos en compagnie d'artistes qu'il a accompagnés, la quantité de trophées remportés durant sa brillante carrière, ainsi qu'un montage vidéo avec une entrevue réalisée par Éléphant - mémoire du cinéma québécois, pour souligner les 100 ans de cinéma québécois et une quinzaine de bandes annonces de films pour lesquels il a composé la musique.
Il a aussi été le premier à toucher le piano Bösendorfer lors de l'ouverture. Il est même revenu plus tard pour accompagner au piano Raymond Cloutier qui a lu des extraits du livre écrit par François en 2000, Les Plaisirs d'un compositeur gourmand, qui permettait de faire le lien avec sa passion pour la cuisine et l'atelier qu'il avait créé dans sa résidence de Sutton, Dompierre Ludique, livre toujours en vente au café-boutique Jehane Benoît. Bref, un autre beau succès pour le musée!
À lire : article de Mario Girard, La Presse+, Dompierre, le compositeur libre, 14 juillet 2018.
Aperçu du npuveau caf.-boutique Jehane-Benoît. |
L'accueil du musée a été totalement transformé en 2018, intégrant une partie de l'exposition consacrée à Jehane Benoît, qui avait connu un vif succès en 2012, grâce à la collaboration de sa petite-fille, Susan MacDonald-Hill, épouse de Kenneth Hill, malheureusement décédée cet été. Charles Constantin, vice-président du musée a pris ce projet-pilote en main, avec la collaboration de sa conjointe Anne Germain et d'autres bénévoles qui ont littéralement mis la main à la pâte... ou à la décoration.
On a donc commencé l'été en offrant aux visiteurs des petites bouchées, créées par Les Macarons de Nathalie, inspirées des goûts de Jehane, menthe et fraises, noix de coco ou chocolat, sans oublier du café, du thé et des boissons fraîches. Puis, avec les mini-concerts proposés autour du piano Bösendorfer, les nouveaux équipements du nouveau café ont aussi été utilisés pour offrir, en matinée, des muffins et des croissants ou, en après-midi, des bouchées salées et sucrées. Le musée a même accueilli quelques groupes en proposant des menus adaptés, selon l'heure des rencontres. Le tout avec de la vraie vaisselle, afin de respecter l'objectif Zéro Plastique. Et on continuera en 2019!
Piano Bösendorfer amené de Budapest à Glen Sutton par le maestro Miklós Takács
Quelques semaines avant l'ouverture du musée, on a publié sur Facebook une annonce comme quoi le musée était à la recherche d'un piano pour l'intégrer à l'expo consacrée à François Dompierre. C'est ainsi que nous avons reçu un coup de fil de Diane Cormier qui a offert de nous prêter le magnifique piano de Miklós. En 1999, ce dernier avait acheté l’église historique de Glen Sutton pour en faire une salle de concert. Il fit venir de Hongrie, à grands frais, le Bösendorfer de son enfance, que ses parents avaient acheté de l'Université Franz Liszt, où il avait étudié. Il a enseigné au département de musique de l'Université du Québec à Montréal, où il a fondé, en 1978, le Chœur de l'UQÀM.
Ce piano est vraiment devenu la « star » du musée. Après que Mario Girard, de La Presse+, ait fait paraître un deuxième article, Un piano de Liszt à Sutton?, consacré entièrement à cet instrument fascinant, qu'il compare dans son article au violon rouge, qui fut la vedette du film du même nom réalisé par François Girard, on a reçu un appel d'un proche d'Oliver Jones qui souhaitait venir le voir de près. Ce qu'il fit... à notre grande joie!
Karen Young et Marianne Trudel. Photo : Michel Pineault. |
Justement... La bonne nouvelle en cette fin d'année, c'est que le piano sera encore là en 2019 et qu'une programmation sera mise sur pied et débutera dès la mi-février, avec un concert de Noël. Il est même question de lancer une campagne de socio-financement pour restaurer le piano et lui donner un nouveau souffle. À suivre!
Deuxième prix du public Coup d'Cœur pour le musée
Charles Constantin et Richard Leclerc. Photo : Anne Germain. |
D'abord les membres du C.A. : Charles Constantin, vice-président, Andréanne Larouche, secrétaire, Pierre Surprenant, trésorier, Paul Morency et Kenneth Hill, administrateurs et André Forest, conseiller responsable de la culture à la Ville de Sutton.
Puis des bénévoles essentiels : Anne Germain, Arya Lavallée, Odile Savaresse, Claude Vadeboncoeur et Michel Bousquet.
Un merci tout spécial au maire, Michel Lafrance ainsi qu'à tous les conseillers de la Ville de Sutton et Claudine Filion-Dufresne, agente culturelle de la ville, pour leur soutien indéfectible à mettre en valeur ce bijou de petit musée qui raconte l'histoire de Sutton et des communications depuis 1984.
Richard Leclerc,
Président, 514 891 9560
info@museedesutton.com
www.museedesutton.com
Devenez membre du musée pour ne rien manquer en 2019!
• Cocktail d’ouverture de l’expo consacrée au cinéaste Pierre Falardeau (exclusif aux membres - date à déterminer)
• Entrée à volonté au musée, pendant les heures d’ouverture
• Réduction pour toute activité organisée par le musée (mini-concerts, conférences, projections de films, ateliers, etc.)
• Réductions à l’achat de produits offerts à la boutique Jehane-Benoît du musée.
• Invitation aux conférences de presse, aux cérémonies d’ouverture et de clôture.
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